Le Décrochage, par Serge Michalski et Louise Paradis
1. Qu’est-ce que le décrochage scolaire?
En analysant les causalités du décrochage scolaire, on peut les distinguer en 10 points :
- Les parents sont absents de la vie quotidienne de leurs enfants.
- Les parents ne s’inquiètent guerre de faire attention aux études de leurs enfants.
- La famille vit en mauvaise intelligence et son niveau économique est faible.
- A cause de la politique éducative, les jeunes se sont soumis, en tant que la souris blanche de laboratoire, aux essais de méthodes d’enseignement.
- Manque de motivation des élèves, ainsi que des enseignants.
- Les élèves qui sont en grandes difficultés ne s’intègrent facilement pas aux classes régulières sans support adéquat.
- Impact de la course à la performance exigée.
- Enfants mous, peu habitués à l’effort.
- L’enfant s’abandonne rapidement au cours.
- Ayant des problèmes de comportement, manque de discipline.
Pour mieux comprendre les jeunes qui n’attend plus que l’âge légal de quitter l’école, il faut ainsi savoir le mot «décrochage ». Les jeunes ne décrochent pas uniquement de l’école, mais aussi du climat, de l’ambiance, de la déception, de la souffrance et de l’humiliation...etc. Autrement dit qu’un jeune déteste d’aller au cours, c’est difficilement à attribuer uniquement à l’école, bien que son niveau scolaire soit faible, son attitude d’apprendre soit passive, et sa fréquence de présence soit base. Il m’apparaît qu’il y a deux forces effectives, l’un est la force extérieure qui tire les jeunes vers le bord de « l’école », l’autre est celle intérieure qui les pousse en dehors.
Dans le premier chapitre, ce rapport précise bien les causalités du décrochage en montrant les informations précises effectuant sur le terrain pratique. Il nous montre certains expressions pour décrire la réalité, par exemple, pour ce qu’ils n’aiment pas et ils le décrochent facilement : « Je haïs ça, je n’irai pas ! », « Je ne peux plus, j’arrête ! » ; pour ce qu’il ne leur intéresse pas : « ça ne me dit rien ! », « Ça va, mais ça ne m’intéresse pas plus que ça.» Ainsi qu’il nous marque les facteurs potentiels de décrochage en décrivant et analysant, cas par cas, les donnée obtenu par l’observation. Synthétiquement, il nous présent plusieurs exemples et les étudie avec le point de vue pluridimensionnel.
Conclusion : Le décrochage peut considérer de ne pas être attribué à une seule cause, il est une causalité d’accumuler jour après jour des facteurs internes et externes, ainsi que ceux de physiques et mentales. Il provoque petit à petit de baisser l’intérêt, de manquer de l’enthousiasme, de souffrir une relation fragile et de soumettre à un jugement injuste. Nous n’avons pas de catholicon pour tourner un jeune en grande difficulté vers une intelligence, pourtant, comprendre et analyser tous ces facteurs nous aide à prendre une mesure appropriée.
2. Le décrochage spontané
Dans ce chapitre, l’auteur démontre une forme de décrochage appelée distance émotionnelle. Cette distance peut être catégorisée en deux parties ; physique et intellectuel.
La personne s’exprime ainsi se trouve à une très grande distance de son interlocuteur : elle se trouve à la distance que son émotion ou sa révolte installe entre son objet et elle-même. En définissant le mot « interlocuteur », il apparaît dans une scène de communication, une interaction émerge entre l’émetteur et le récepteur. Dans ce rapport, il examine plusieurs exemples négatifs en avertissant comment évite-on les formes de communication conduisant le décrochage spontané : l’attitude dominante, le discours blessant, les sarcasmes, les reproches... etc. Tous ces discours négatifs provoquent donc, surtout dans le premier contact ou la posture en face d’un adulte, une émotion, une réaction intérieure, et un décrochage. Il faut comprendre que les jeunes en grande difficulté aient des émotions sensibles, cependant, lorsque l’émetteur comme le dominant (l’enseignant, l’éducateur, les parents) intervient dans une communication contre ces jeunes, et il est facile de créé une espace de la distance ou un mur entre les jeunes (récepteur, dominé) et les adultes (émetteur, dominant).
En outre, approfondissant sur les deux types de distance précités, l’une est celle de physique qui permet à l’émetteur et au récepteur de se voir et d’avoir un timbre de voix régulier1. C’est-à-dire qu’une distance intime peut aider l’adulte et le jeune à bannir une relation relâchée afin de se faire comprendre et se soutenir ; L’autre est celle d’intellectuelle, elle émerge souvent dans un lieu d’apprendre, par exemple : l’école, la classe ou bien la maison. En fait, utiliser un langage ou un vocabulaire que le récepteur ne comprend pas crée instantanément un décrochage spontané2. Une coupure s’installe facilement entre l’une et l’autre, surtout, lorsqu’un récepteur fait semblant de comprendre ou se dévalue car il ne comprend pas. Cette incompréhension s’accumule au fur et à mesure en créant une distance mentale et intellectuelle.
Conclusion : Les élèves ont à apprendre et à comprendre, dès leur entrée à l’école ou dans la vie quotidienne avec les parents ou l’autrui, lorsqu’ils ne comprennent pas, qu’il n’y a aucune honte à ne pas comprendre et que s’ils faisaient semblant, ils accumuleraient rapidement des retards académiques. Cependant, s’ils n’accumulaient pas d’incompréhension, ils ne se décrocheraient pas en cours de route, prêts à décrocher à la moindre occasion.
3. L’attention volatile